Le casse-tête des cartes grises

En novembre dernier, le système d’immatriculation des véhicules a basculé au tout informatique pour simplifier et à moderniser les procédures d’obtention des titres officiels.

Pour autant, le service d’immatriculation en ligne de l’État peine à satisfaire les usagers.

 

D’une part, des retards conséquents ont été pris dans le traitement des dossiers de cartes grises, allant de plusieurs semaines à plusieurs mois. 400 000 demandes seraient actuellement en attente. D’autre part, les usagers n’ont pas d’interlocuteur pour répondre à leurs questions sachant que les guichets des préfectures pour les cartes grises et les permis de conduire ont été fermés en novembre dernier.

L’obtention d’une carte grise est obligatoire en France pour qu’un véhicule puisse circuler. L’absence de cette carte entraîne des immobilisations de véhicule et par voie de conséquence une absence de transaction qui impacte directement la trésorerie des professionnels concernés et celles de nombreux Français qui ne peuvent pas utiliser leur voiture.

En outre, des prestataires privés habilités proposent désormais de se charger moyennant rétribution d’effectuer les démarches des cartes grises, ce qui n’est pas sans mettre à mal le service public.

 

Cette situation particulièrement pénalisante n’est plus acceptable. J’ai demandé au Gouvernement de prendre des mesures d’urgence pour réduire de manière significative les délais.