La politique santé au cœur de mon engagement

Des décisions importantes vont prochainement être prises concernant les politiques de santé sur notre territoire. 

 

MATERNITÉ DE PRIVAS

La maternité est en difficulté depuis de nombreuses années. L’ARS va d’ici le printemps prochain décider du maintien ou non de ce service. Avant toute décision qui pourrait être préjudiciable et irréversible, j’ai demandé à l’ARS, avec le maire de Privas, de réaliser une étude d’impacts sanitaires et sociaux pour maintenir de façon pérenne la maternité de Privas. 

Cette étude devra analyser les conséquences d’une fermeture de la maternité de Privas et examiner un modèle organisationnel notamment en termes d’offre du personnel médical, pour maintenir de manière pérenne le service de la Ville-préfecture ardéchoise. 

La saturation de la maternité de Valence, le possible désengagement de l’établissement privé de Guilherand-Granges, les menaces qui pèsent sur les centres de périnatalité avec hébergement en France –dont celui de Tournon-sur-Rhône, sont autant de paramètres à prendre en compte pour réfléchir à une offre concertée sur le territoire drômardéchois.

Il serait incompréhensible qu’une décision de fermeture de la maternité puisse être prise par anticipation, en l’absence d’éléments tangibles des réalités territoriales et sans rechercher en amont toutes les solutions possibles pour maintenir ce service public.

 

EHPAD de SAINT SAUVEUR DE MONTAGUT

Après plusieurs mois d’incertitude, je me réjouis du choix des dirigeants de la Fondation Diaconesses de Reuilly de reconstruire l’EHPAD de Saint-Sauveur-de-Montagut sur le bassin de vie de la commune.

Alors qu’il avait été envisagé, un temps, par les gestionnaires de déménager l’établissement sur un autre territoire, j’avais demandé à la Fondation, avec plusieurs élus départementaux, le 13 septembre dernier, un moratoire de 3 mois pour disposer du temps nécessaire à un diagnostic de la situation et surtout à l’examen de toutes les solutions possibles en lien avec les acteurs et partenaires du territoire.

Le temps imparti à permis d’identifier la nature des contraintes (baisse du nombre de résidents, problèmes de recrutement, difficultés financières) et de partiellement les lever pour envisager sereinement l’avenir de l’EHPAD sur le territoire.

Cette reconstruction permettra de fournir des conditions de travail adaptées à la soixantaine de salariés et aux 85 résidents, tout en offrant une offre médico-sociale en adéquation avec le territoire. 

 

HÔPITAL LOCAL de VIVIERS

J’ai eu l’occasion de visiter récemment l’EHPAD, vieux de 39 ans. C’est un des établissement les plus vétustes du département. Si le plan de financement est quasiment bouclé, reste la question du terrain, dont les discussions devraient prochainement aboutir en faveur du quartier Beilleure, derrière la cave coopérative. L’avant-projet  devrait commencer en 2019, pour une inauguration du nouvel établissement en 2022. 

Une nécessaire reconstruction qu’attendent avec impatience résidents et personnels.