L’Ardèche sait ce qu’elle doit au tourisme.
En termes d’emplois, d’image, de création de richesses, de retombées fiscales, cette économie est absolument centrale pour notre département. J’en ai conscience et j’y suis attaché.
Elle est au croisement d’enjeux économiques et sociaux avec 5 000 emplois directs et 18 000 emplois indirects en Ardèche, mais aussi avec 186 000 Ardéchois qui ne savaient pas, jusqu’alors, quand et où, ils pourraient partir en vacances.
Malheureusement, l’économie touristique est aussi l’une des plus durement touchées par la crise que nous traversons. La première destination mondiale, se trouve ainsi au centre d’un scénario improbable, puisque tout simplement privée de l’ensemble de ses acteurs. Pire encore, c’est l’un des seuls secteur d’activité, avec la culture et le sport, qui reste à ce jour sans horizon connu quant à sa reprise.
C’est pourquoi, j’ai souhaité, avec mon Collègue Boris Vallaud, Député des Landes, m’impliquer totalement dans le soutien que l’on doit apporter au tourisme en Ardèche et en France.
Parce que nous savons ce que la France doit à ses acteurs touristiques, nous avons donc élaboré un plan « Tourisme, rebondir vite et loin » qui formule 34 propositions. Ces propositions ont vocation à traiter 3 séquences : celle de l’urgence, celle de la relance et celle du tourisme « d’après ».
Ce plan n’a pas la prétention d’être exhaustif. Mais j’ai considéré qu’il était de mon devoir d’alimenter le débat et de nourrir la réflexion du Conseil Interministériel qui s’est tenu le 14 mai.
Je me réjouis que cette contribution ait pu être utile : 11 de nos propositions se retrouvent dans les mesures annoncées par le Premier ministre.
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