J’ai interrogé lors d’une question d’actualité au Gouvernement, la ministre de la santé au sujet de la probable baisse des pensions de réversion. Retrouvez ici la vidéo :
Question au Gouvernement à propos de "l'harmonisation" des pensions de réversion
Après la hausse de la CSG, vient "l'harmonisation" des pensions de réversion. Je sens que les retraitées et retraités ne vont pas tarder à harmoniser les côtes de popularité des membres du gouvernement … 📺 Retrouvez ci-dessous l'intégralité de ma Question au Gouvernement 👇———————————Madame la Ministre,• Combien de femmes aux carrières professionnelles incomplètes ou inexistantes pour avoir élevé des enfants ?• Combien de femmes n’ont pas pu travailler parce qu’il fallait l’accord de leur époux jusqu’en 1965 ? • Combien de femmes ont accompagné, parfois sans être déclarées, un mari agriculteur, artisan ou commerçant ? Et parmi celles-là, combien aujourd’hui, vivraient sous le seuil de pauvreté, si elles ne percevaient pas une pension de réversion ? Et ce ne sont pas les 30€ d’augmentation du minimum vieillesse qui vont les rassurer. C’est pourquoi, lorsque vous annoncez vouloir réformer les retraites et mettre sur la table la question des pensions de réversion, vous déclenchez une émotion immense chez 4 millions de pensionnés et dont 89% sont des femmes. Vous avez indiqué à plusieurs reprises, qu’il ne s’agissait pas de supprimer ces pensions de réversion. Vous souhaitez les « harmoniser ». Nous, on aime l’harmonie. On l’aime à condition qu’elle ne consiste pas à prendre aux uns pour donner aux autres et harmoniser ainsi la précarité des pensionnés.Ma question porte donc sur votre sens de l’harmonisation. Allez-vous harmoniser les pensions de réversions comme vous avez harmonisé la CSG des retraités modestes, comme vous avez harmonisé les APL, comme vous avez harmonisé le prix du diésel, comme vous avez harmonisé la vitesse sur le réseau routier secondaire ? Depuis deux semaines, le Gouvernement entretient le flou sur ses intentions. C’est pourquoi je vous demande de ne pas tergiverser dans votre réponse Madame la Ministre. Je vous demande de lever ce doute insupportable. Le temps est venu de libérer les retraités d’une pression injuste, de leur dire clairement qu’ils ont suffisamment contribué aux efforts de la nation que vous leur avez imposés. Le temps est venu, non seulement de les rassurer, mais aussi de les protéger. Et c’est pourquoi je vous demande, en leur nom, de lever toute ambiguïté sur vos intentions.
Publiée par Hervé Saulignac, Député de l'Ardèche sur Mardi 26 juin 2018
« Madame la Ministre,
• Combien de femmes aux carrières professionnelles incomplètes ou inexistantes pour avoir élevé des enfants ?
• Combien de femmes n’ont pas pu travailler parce qu’il fallait l’accord de leur époux jusqu’en 1965 ?
• Combien de femmes ont accompagné, parfois sans être déclarées, un mari agriculteur, artisan ou commerçant ?
Et parmi celles-là, combien aujourd’hui, vivraient sous le seuil de pauvreté, si elles ne percevaient pas une pension de réversion ? Et ce ne sont pas les 30€ d’augmentation du minimum vieillesse qui vont les rassurer.
C’est pourquoi, lorsque vous annoncez vouloir réformer les retraites et mettre sur la table la question des pensions de réversion, vous déclenchez une émotion immense chez 4 millions de pensionnés et dont 89% sont des femmes.
Vous avez indiqué à plusieurs reprises, qu’il ne s’agissait pas de supprimer ces pensions de réversion. Vous souhaitez les « harmoniser ». Nous, on aime l’harmonie. On l’aime à condition qu’elle ne consiste pas à prendre aux uns pour donner aux autres et harmoniser ainsi la précarité des pensionnés.
Ma question porte donc sur votre sens de l’harmonisation.
Allez-vous harmoniser les pensions de réversions comme vous avez harmonisé la CSG des retraités modestes, comme vous avez harmonisé les APL, comme vous avez harmonisé le prix du diésel, comme vous avez harmonisé la vitesse sur le réseau routier secondaire ?
Depuis deux semaines, le Gouvernement entretient le flou sur ses intentions. C’est pourquoi je vous demande de ne pas tergiverser dans votre réponse Madame la Ministre. Je vous demande de lever ce doute insupportable.
Le temps est venu de libérer les retraités d’une pression injuste, de leur dire clairement qu’ils ont suffisamment contribué aux efforts de la nation que vous leur avez imposés. Le temps est venu, non seulement de les rassurer, mais aussi de les protéger. Et c’est pourquoi je vous demande, en leur nom, de lever toute ambiguïté sur vos intentions. »
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