Soutien aux personnels de lEducation nationale

J’apporte tout mon soutien aux personnels mobilisés ce lundi 12 novembre contre les suppressions de postes dans l’Éducation nationale.

 

Le projet de loi de finances pour 2019 prévoit que l’enseignement secondaire subira en 2019 une baisse de 2650 postes d’enseignants et 500 postes administratifs, alors même que le Ministère de l’Éducation nationale attend 40 229 élèves supplémentaires dans le second degré à la rentrée 2019, dont 38 308 au collège.

L’Éducation nationale devait initialement être épargnée par ces suppressions de postes. Le budget 2019 a rompu avec cette promesse, ce ministère supportant à lui seul 43,5 % des suppressions de postes dans la fonction publique d’État en 2019.

Ces coupes budgétaires dans l’éducation de nos enfants devraient se poursuivre si le gouvernement veut atteindre l’objectif de 50 000 suppressions de postes dans la fonction publique fixé par le Président de la République.

Les députés du groupe Socialistes et apparentés se sont opposés à cette suppression du nombre de postes tout au long des débats budgétaires et continueront, mardi 13 novembre, lors de l’examen des crédits de l’Éducation nationale en séance publique.

Plutôt que de supprimer des postes, nous proposons de rétablir les postes voués à être supprimés et d’en créer 1 350 en plus pour la prochaine année scolaire afin d’accompagner la hausse des effectifs dans le second degré de plus de 40 000 élèves.

Ces décisions graves du gouvernement remettent en cause le redressement de l’école initié en 2012 avec notamment la création de 54 000 postes dans l’Éducation nationale, le rétablissement de la formation initiale ou la réforme de l’éducation prioritaire.

Nous déplorons également la baisse du budget de la vie scolaire. Les personnels de la vie scolaire (conseillers principaux d’éducation, assistants d’éducation, assistants pédagogiques), à travers leur rôle de médiateurs, ont une place tout à fait essentielle dans la communauté éducative.

L’encadrement des élèves est une réponse à apporter aux phénomènes de violence qui se développent dans nos écoles. Je regrette que les actes de Jean-Michel Blanquer soient si éloignés de son discours et des enjeux auxquels sont confrontés l’école de la République.