Affaires socialesEconomie et emploi
Lundi 10 décembre, des propositions ont été faites par le Président. Il serait malhonnête de ne pas le reconnaître.
J’ai rencontré de nombreux Gilets jaunes et j’avais promis de revenir vers eux à la suite du discours du Président. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne crient pas victoire et qu’ils attendaient plus de la part du Président.
De nombreux Ardéchois manifestent aussi leur lassitude et je pense notamment à ceux qui sont pénalisés dans leur activité économique ou dans leur vie quotidienne. Il faut entendre tout le monde et trouver une issue par le haut.
De nombreuses catégories sont encore oubliées : les salariés à temps partiel, les chômeurs, les fonctionnaires aux plus bas salaires, les retraités dont la pension évoluera moins vite que l’inflation.
Les rancœurs demeurent sur le refus de mettre à contribution les plus riches dans l’effort à faire. D’autant que les mesures ne portent pas sur les salaires mais sur la prime d’activité ou bien encore sur des exonérations fiscales. Cela signifie que ce seront les contribuables et les assurés sociaux qui payeront, c’est à dire une classe moyenne qui contribue déjà beaucoup.
Le Gouvernement apparaît dans une impasse budgétaire dont il ne sortira pas sans une grande réforme de la fiscalité qui mettra plus de justice dans le paiement de l’impôt auxquels certains échappent par des procédures d’optimisation fiscale.
Le débat démocratique doit maintenant avoir lieu. Les mesures annoncées ne peuvent pas être à prendre ou à laisser.
L’objet d’une motion de censure, c’est essentiellement de provoquer ce débat avec ceux qui sont les représentants du peuple. Sans cette procédure, l’Assemblée ne pourrait même pas débattre des propositions faites et des attentes encore exprimées. Je jouerai donc mon rôle à ce titre et je porterai la parole qui m’a été confiée ces derniers jours sur les ronds-points de l’Ardèche, comme partout ailleurs.
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