Crise des urgences

Alors que les journées d’action se succèdent dans les hôpitaux, j’apporte tout mon soutien aux infirmiers et infirmières, aides-soignants et soignantes et médecins mobilisés depuis désormais trois mois.

 

Malheureusement, face à cette situation, le Gouvernement fait la sourde oreille.

Sous la pression, la Ministre a confié, la semaine dernière, une mission pour « adapter nos urgences aux nouveaux besoins » au Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH) et au député (La République en marche) Thomas Mesnier. Cette mission rendra ses conclusions à l’automne. Est-ce vraiment à la hauteur de l’urgence ?

L’annonce de la Ministre de la Santé, vendredi 14 juin, de débloquer 70 millions d’euros de mesures immédiates pour tenter d’apaiser les personnels des services d’urgences mobilisés depuis trois mois, comprenant une prime de 100€ pour tout le personnel soignant et une prime de coopération de 100€ pour une partie du personnel, sont loin d’être à la hauteur des attentes et des besoins.

Avec les élus du groupe socialistes et apparentés, nous avons demandé au Gouvernement de débloquer sans délais 500 millions d’euros pour les services d’urgences afin d’augmenter de 20% le nombre de personnels urgentistes comme le propose la Cour des comptes dans son rapport annuel.