J’apporte mon soutien aux personnels grévistes des urgences, notamment les professionnels du Centre Hospitalier des Vals d’Ardèche (CHVA) qui sont en grève depuis le 28 août.
J’ai plus particulièrement demandé à la Ministre des solidarités et de la santé d’être attentive à la situation des assistants de régulation médicale (ARM) des SAMU.
Premier maillon de la chaine de prise en charge des urgences, les assistants de régulation médicale assurent une écoute médicale permanente, déterminent et déclenchent dans le délai le plus rapide, la réponse la mieux adaptée à la nature des appels, s’assurent de la disponibilité des moyens d’hospitalisation publics ou privés et organisent le transport.
Pour autant, ces femmes et ces hommes ont été injustement exclus du dispositif d’indemnité forfaitaire de risque, au demeurant pas suffisant, mis en place par le Gouvernement au mois de juin dernier pour répondre à la grève des personnels urgentistes.
Les risques du métier d’ARM sont pourtant bien réels : insultes et menaces font partie de leur quotidien, quand le nombre d’appels et les délais d’attente ne font qu’attiser la colère et la frustration de nos concitoyens. Les conséquences psychologiques pour ces personnels surmenés et malmenés sont lourdes, avec une multiplication des syndromes d’épuisement professionnels.
C’est l’une des raisons pour laquelle les ARM ont également décidé de rejoindre le mouvement de grève des services d’urgence : les délais de réponse aux appels s’allongent, un nombre croissant d’appels n’aboutissent pas, la situation n’a de cesse de se dégrader. Les effectifs n’ont pas évolué, alors même que le nombre d’appels reçus a augmenté de 20 % entre 2013 et 2017.
Aussi, j’ai demandé au Gouvernement les actions qu’il compte mettre en œuvre pour répondre à la surcharge de travail dans les SAMU et aux revendications des assistants de régulation médicale en vue de bénéficier de l’indemnité forfaitaire de risque.
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