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La terrible crise que notre nation traverse affecte tous ses secteurs d’activité, mais le monde de la culture sera l’un des plus dramatiquement et les plus durablement touchés.
Les emplois de ce secteur, déjà fragile, sont indispensables à la vie économique de notre pays et contribuent à son rayonnement, ainsi qu’au vivre ensemble dans notre société.
A l’initiative de ma collègue George Pau-Langevin, députée de Paris, nous avons interrogé le Gouvernement sur deux points :
- La fermeture des cafés, théâtres et autres lieux culturels, l’annulation de festivals, aura un impact durable sur les revenus des artistes, lesquels vivent souvent sous le seuil de pauvreté. Les intermittents du spectacle risquent de ne pas obtenir le renouvellement de leur statut. Le secteur du spectacle vivant, à l’arrêt, devrait perdre, du 1er mars au 31 mai, 590 millions d’euros. Nous demandons au gouvernement la prolongation des droits des intermittents et le paiement des contrats annulés.
- L’inquiétude grandit également du côté des institutions et des salles culturelles. L’ordonnance du 22 avril 2020 a, certes, apporté des modifications nécessaires au dispositif de chômage partiel, mais dans des conditions encore drastiques pour les établissements publics et les scènes qui, pour en bénéficier, doivent tirer la majorité de leurs ressources d’une activité industrielle et commerciale, comme la location d’espaces, ce qui est rarement le cas. Nous demandons au gouvernement d’assouplir ce critère.
Sur le premier point, le Ministre de la Culture s’est engagé à donner rapidement de la visibilité aux intermittents quant à leur statut et à l’accès à leurs droits sociaux. Nous resterons extrêmement vigilants à ces réponses.
Sur le second point, malheureusement, le Ministre de la Culture a refusé d’assouplir les conditions d’accès au chômage partiel pour les EPIC – établissement public à caractère industriel et commercial – et les structures subventionnées.
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