Affaires socialesEconomie et emploi
Mercredi 18 novembre, lors d’un Comité Social et Economique Central, Calcia Ciments a présenté aux instances représentatives de son personnel un projet d’investissement de 400 millions d’euros assorti d’une réorganisation qui prévoit notamment l’arrêt de l’activité de production de ciment blanc sur le site de Cruas d’ici quelques semaines.
Ce projet de restructuration concerne également deux autres sites en France, à savoir l’usine de Gargenville et le siège social de Guerville, et entraînerait au total la suppression de 162 emplois et la création de 20 postes.
S’agissant de la fermeture de Cruas, la raison évoquée est un « résultat structurellement négatif qui se dégraderait d’années en années ». La société annonce qu’elle transformerait, en outre, le site du Cruas en un terminal cimentier 100% automatisé pour la distribution du ciment blanc sans autre explication à ce stade de la procédure de la part de l’exploitant.
Si le groupe allemand HeidelbergCement doit sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France et conforter sa présence industrielle, la fermeture du site Ardéchois n’est pas entendable sans autre explication et a fortiori dans le contexte social et économique actuel. Calcia Ciments appartient à un grand groupe qui dispose de moyens pour rechercher des solutions alternatives afin de préserver l’emploi des 66 salariés ; il convient de les mobiliser.
Les 66 salariés du site de Cruas ne peuvent pas être sacrifiés sur l’autel d’une crise économique qui devient bien souvent un prétexte à des réorganisations pour sauvegarder les intérêts de l’actionnariat avant de considérer ceux des salariés et de leur famille plongés dans l’angoisse en cette fin d’année.
Au vu de cette situation socialement et économiquement alarmante, je demande au Gouvernement une implication forte de l’Etat pour que toutes les solutions possibles soient exploitées en lien avec l’industriel pour le maintien des 66 salariés du site de Cruas.
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