Aide conventionnelle au recrutement dassistants médicaux

Alors que notre pays rencontre des difficultés en matière de démographie médicale, le dispositif d’aide conventionnelle au recrutement d’assistants médicaux a pour objectif de favoriser l’accès aux soins dans les territoires en tension.

Ainsi, dans certaines zones franches, sous denses, la CPAM prend en charge le travail fourni par les assistants, qu’ils soient administratifs ou en lien avec la consultation. Cela permet ainsi aux médecins de se recentrer sur leur cœur de métier : le soin, et d’augmenter la patientèle de 20 à 30%.

De nombreux secteurs en France sont sous-dotés en médecins de proximité. L’Ardèche  est particulièrement concernée par ce phénomène. Avec trois médecins pour 1.000 habitants, contre 6.6 au niveau national, 88% des médecins généralistes de notre département se voient dans l’obligation de refuser de nouveaux patients, soit 2 fois plus que la moyenne nationale. Par ailleurs, 58% des médecins ardéchois ont plus de 55 ans.

Il apparait évident que l’aide conventionnelle au recrutement d’assistants médicaux conditionnée par l’engagement du médecin à étoffer sa patientèle, résoudrait considérablement le problème d’engorgement. Pour autant, selon le zonage de l’ARS établi en 2018, certains territoires ardéchois ne sont pas éligibles à ce dispositif, à l’instar de Privas, Le Cheylard, Saint-Martin-de-Valamas, Bourg-Saint-Andéol, Le Teil ou La Voulte.

Aussi, j’ai demandé au ministre des Solidarités et de la Santé s’il envisage d’étendre ce dispositif pour donner enfin, à chaque Ardéchois, le médecin auquel il a droit, ou pour le moins, s’il envisage de réviser le zonage.

Je vous invite à prendre connaissance de nos échanges et de la réponse du Gouvernement, qui, si prudente soit-elle, me semble encourageante :

 

 

Je ne manquerai pas de suivre avec vigilance les évolutions annoncées sur ce zonage.