En cette rentrée, les Françaises et les Français subissent une importante augmentation des prix de l’énergie – +12,7 % sur un an – ce qui grève leur pouvoir d’achat.
Cette situation n’est pas nouvelle, mais elle s’est aggravée depuis quelques mois. Dès 2017, avec mes collègues du Groupe Socialistes et apparentés, nous avions émis des propositions concrètes, qui ont été refusées par la majorité alors qu’aujourd’hui elles s’avéreraient très utiles :
- Doublement du chèque énergie proposé dès 2017, pour un coût annuel de 500 millions d’euros. Il s’agit d’un doublement pérenne, contrairement au petit coup de pouce que propose en urgence le gouvernement ;
- Extension du chèque énergie aux carburants. Aujourd’hui le chèque énergie n’est valable que pour les dépenses de chauffage, d’électricité et d’isolation. Dès 2017, nous avons proposé cette extension aux 8,5 millions de Français qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler, tout simplement parce qu’ils n’ont pas accès à des transports en commun, et qui ont moins de 1700 € par mois.
Afin de limiter l’impact de ces hausses des prix de l’énergie sur les personnes aux revenus les plus faibles, nous demandons aux gouvernement une revalorisation exceptionnelle des minimas sociaux de 3% au 1er octobre.
Enfin, la sortie de crise devra s’accompagner d’une revalorisation des salaires. Nous proposons d’ouvrir une négociation nationale interprofessionnelle sur les rémunérations, le SMIC et le point d’indice dans la fonction publique.
Mon collègue député socialiste, Gérard Leseul, a demandé au gouvernement de prendre d’urgence des mesures pérennes pour limiter l’impact de ces hausses sur les plus vulnérables.
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