Chaque année, des centaines de milliers de personnes fragiles, au premier rang desquelles les personnes âgées, sont victimes de démarchage abusif pour la souscription à des assurances. Je viens de faire adopter un amendement pour les protéger.
La vente des produits assurantiels par téléphone est particulièrement prisée des professionnels peu scrupuleux : la moitié des signalements de consommateurs concernent ce secteur.
La manœuvre est désormais bien connue : un courtier, mandaté ou non par des compagnies d’assurance, obtient votre consentement express par téléphone. Jusqu’à aujourd’hui, celui-ci valait signature électronique et permettait d’engager une procédure de résiliation du contrat d’origine avant d’en établir un nouveau.
Désormais, grâce à cet amendement, l’identité et le consentement de la personne devront être contrôlés pour permettre la résiliation d’un contrat.
Parce que la résiliation d’une assurance ou d’une mutuelle n’emporte pas les mêmes conséquences que celle d’un abonnement téléphonique, il convenait d’en sécuriser les modalités.
Je suis soulagé de l’adoption de cet amendement qui va protéger les victimes et mettre fin à une situation tout bonnement inacceptable, et je remercie mes collègues députés qui se sont joints à moi pour le défendre.
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