L’Assemblée nationale a adopté un amendement que j’ai porté avec mes collègues du groupe Socialistes et Apparentés visant à mettre en oeuvre une aide exceptionnelle pour les ménages les plus modestes qui se chauffent au bois.
Selon l’ADEME, ce sont 3,4 millions de français qui se chauffent au bois, sur la seule année 2022, plus de 200.000 foyers séduits par les aides financières de l’ADEME et désireux de s’investir dans la transition écologique ont abandonné leur chaudière au fioul pour leur préférer le chauffage au bois.
Mais face à cette demande exceptionnelle, le marché des granulés bois a connu un emballement prévisible : le coût de la tonne de granulés bois a été multiplié par 2, passant de 300€ à 600€, tandis que le stère de bois a connu une agmentation de 30€. J’avais d’ailleurs interpellé le Gouvernement en septembre dernier à ce sujet.
Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2022, j’ai donc déposé un amendement avec mes collègues du groupe Socialiste et Apparentés, afin que l’Etat mette en oeuvre une aide exceptionnelle de 230 millions d’euros en direction des ménages les plus modestes, sur le modèle du chèque exceptionnel fioul présenté en septembre 2022.
Cet amendement a été adopté le 8 novembre au soir à l’Assemblée nationale. Le contour de ce dispositif sera précisé dans les prochaines semaines mais devrait se calquer sur celui du chèque exceptionnel fioul : un chèque de 200€ pour les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 10.800€ et de 100€ pour ceux dont le revenu fiscal de référence est compris entre 10.800€ et 20.000€.
Je suis satisfait que le Gouvernement ait rejoint notre position. L’adoption de cet amendement vient finalement corriger une injustice : rien ne justifiait que l’Etat intervienne différemment en fonction du mode de chauffage retenu par les ménages, qui plus est dans le contexte de crise climatique et d’inflation que nous traversons et qui doit nous pousser à mettre en oeuvre la transition écologique.
Retrouvez le texte de l’amendement adopté en 1ère lecture par l’Assemblée :
Suivez moi sur les réseaux sociaux