Le 17 mars, par l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, le Gouvernement a fait adopter définitivement la réforme des retraites, sans que jamais l’Assemblée nationale n’ait pu exprimer un vote au cours de la procédure législative, une première dans l’histoire de la Vème République !
Le Conseil constitutionnel a validé la conformité de l’essentiel du texte à la Constitution et les Sages ont également rejeté à deux reprises les procédures de Référendum d’Initiative Partagée (RIP) engagées par les groupes de Gauche.
Si cette réforme est désormais constitutionnelle, elle n’en demeure pas moins profondément injuste. Elle l’est même d’autant plus puisque le Conseil constitutionnel a censuré les quelques mesures sociales que comptait le texte, c’est le cas notamment de l’index senior, et des quelques contreparties consenties aux parlementaires LR comme le CDI senior.
Mais comme le mouvement social, l’opposition parlementaire n’a pas dit son dernier mot. C’est la raison pour laquelle, le 8 juin prochain, je voterai en faveur de la proposition de loi d’abrogation présentée par le groupe indépendant LIOT et soutenue par l’ensemble des députés de Gauche.
Dans ce contexte, la mobilisation sociale reste le facteur déterminant qui pourrait permettre d’infléchir la position de certains députés indécis. Les Français ont largement fait entendre leur désaccord. Comme eux, la représentation nationale doit pouvoir s’exprimer.
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