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Sécuriser la ressource et apprendre à la partager : voilà quelques-uns des sujets que j’ai pu aborder avec Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement, lors de sa visite à Pranles le 23 juin.
L’eau se fait rare, et les sécheresses que nous vivons nous renvoient à la fragilité de nos approvisionnements. Lieu ne pouvait pas être mieux choisi pour évoquer ces questions que les rives du Boyon, le ruisseau qui coule en contrebas du Moulin de Mandy, où le maire Christophe Monteux, le préfet et de nombreux élus locaux étaient présents. L’été dernier, sécheresse oblige, ce petit ruisseau ne coulait plus…
Ces tensions sur la ressource en eau peuvent avoir des conséquences dramatiques. A Pranles, comme dans 22 communes ardéchoises, la préfecture a décidé de suspendre les permis de construire, suscitant parfois l’incompréhension des élus locaux.
Afin de sécuriser la ressource, le syndicat Sydeo projette de créer un réseau de connexions, qui reliera Coux, Lyas et Pranles et acheminera de l’eau potable depuis des réserves plus importantes dans la vallée du Rhône et Privas. Ce projet a un coût : 4,5 millions d’euros. Si l’Etat a décidé d’un effort remarquable, le compte n’y est pas et d’autres financeurs publics vont devoir passer des paroles aux actes.
Eau potable, mais également agriculture, industrie, pêche, tourisme… L’eau potable nous concerne tous. Afin d’éviter les « eaux troubles », il nous faut apprendre à la partager. C’est l’un des défis les plus grands que l’Ardèche doit relever pour l’avenir. Reste à s’en donner les moyens.
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